Juin Vert 2025 : Ensemble pour la prévention du cancer du col de l’utérus !
Posté le : 18/06/2025
Le cancer du col de l’utérus est le 12e cancer le plus fréquent chez la femme en France. Malgré l’existence d’un dépistage efficace, il est responsable d’environ 1 100 décès par an. Que vous soyez gynécologues, médecins généralistes ou sage-femmes, vous jouez un rôle fondamental pour informer et sensibiliser les femmes sur l’importance du dépistage.
Le programme de dépistage organisé du cancer du col de l’utérus
Le programme national de dépistage organisé du cancer du col de l’utérus, étendu à l’ensemble du territoire depuis 2018, s’adresse à toutes les femmes âgées de 25 à 65 ans, sous réserve de certaines exceptions. La périodicité et la méthode de dépistage de première intention varient selon la tranche d’âge de la patiente. En tant que professionnel de santé en charge de leur suivi gynécologique, vous avez un rôle clé pour les informer et les encourager à participer à ce dépistage.
Le dépistage de ce cancer revêt donc une importance majeure en santé publique : on estime que 90 % des cancers du col de l’utérus sont évitables. C’est dans cet esprit qu’un programme national de dépistage organisé a été déployé sur l’ensemble du territoire depuis 2018.

L’orientation des femmes
Le dépistage du cancer du col de l’utérus concerne les femmes asymptomatiques, de 25 à 65 ans inclus. Dans certaines situations, un suivi spécifique doit être proposé. Les femmes enceintes, les femmes ménopausées et les femmes vaccinées contre les HPV sont concernées par le dépistage du cancer du col de l’utérus. Les femmes ayant eu une ablation du col de l’utérus (du fait d’un antécédent gynécologique ayant nécessité une hystérectomie totale) ne sont pas concernées par le dépistage mais font l’objet d’un suivi spécifique, selon les recommandations en vigueur, par le professionnel de santé assurant le suivi gynécologique.
Les freins au dépistage : sensibiliser et convaincre
Selon la Haute Autorité de Santé, le fait d’être incitée au dépistage par un professionnel avec lequel une relation de confiance est établie est un facteur favorisant essentiel pour lever les freins au dépistage : sentiment de fatalité face à la maladie, peur du cancer, peur du résultat, inégalités face à la prévention, manque de temps. En ce sens, vous avez un rôle déterminant dans la sensibilisation des femmes à l’importance d’un dépistage régulier.
Toutes les informations disponibles sur le site de l’Institut National du Cancer