SALMA

Toxicité limitant la dose (pour la phase I de l’essai).

Réponse complète négative pour la maladie résiduelle minimale (MRM) (pour la phase II de l’essai).

Expérimental: Cohorte : Patients atteints de leucémie myéloïde aiguë.

Sulfazalazine 500mg-comprimés ; 7 niveaux de dose explorés dans la phase I de l’essai.

1. Patients âgés de 60 ans ou plus.
2. Avec une leucémie myéloïde aiguë (LMA) nouvellement diagnostiquée (un traitement de courte durée avec de l’hydroxyurée et/ou des stéroïdes est acceptable). Les patients atteints de LAM secondaire à un antécédent de syndrome myélodysplasique (SMD) ou de néoplasmes myéloprolifératifs (MPN) sont éligibles, tout comme ceux atteints de LAM liée au traitement.
3. Éligible à une chimiothérapie intensive de l’avis de l’investigateur.
4. Immunophénotypes associés à la leucémie (LAIP) détectés lors du dépistage permettant la surveillance des maladies résiduelles minimales par cytométrie en flux (FCM) (phase II uniquement).
5. Statut de performance de l’Eastern Cooperative Oncology Group (ECOG) ≤ 2.
6. Aspartate transaminase (AST) et alanine transaminase (ALT) ≤ 3,0 x LSN et bilirubine sérique totale et directe ≤ 1,5 x LSN, sauf en cas de leucémie.
7. Débit de filtration glomérulaire estimé (DFG) ≥ 50 mL/min selon à l’équation MDRD.
8. Consentement éclairé écrit obtenu avant toute procédure de dépistage.
9. Eligible à la Sécurité Sociale en France

1. Sarcome myéloïde avec < 20 % de blastes médullaires.
2. Patient ayant reçu une injection de vaccin avec un virus vivant atténué au cours des trois dernières semaines.
3. Atteinte leucémique avérée du système nerveux central.
4. Cytogénétique à risque favorable : t(15;17), t(8;21), inv(16) ou t(16;16) ou présence d’un transcrit de fusion PML-RARA, RUNX1-RUNX1T1 ou CBFB-MYH11.
5. Présence de FLT3-ITD ou TKD nécessitant un traitement par midostaurine.
6. Traitement concomitant avec tout médicament cytotoxique dans les 3 semaines précédant la première dose de l’étude. Seule l’hydroxyurée pour le contrôle de la numération globulaire est autorisée.
7. Les patients prévoyaient de recevoir le CPX-351 pour des modifications liées à la myélodysplasie ou une LAM liée au traitement.
8. Traitement antérieur par sulfasalazine au cours des 5 dernières années ou traitement en cours par sulfasalazine ou acide 5-aminosalicylique (5-ASA) pour la colite ulcéreuse ou les rhumatismes inflammatoires.
9. Antécédents d’allergie au SSZ, à l’un de ses métabolites (acide 5-aminosalicylique, 5-ASA) ou à la mésalazine, à d’autres sulfamides ou salicylates de sulfonylarylamines, ou à des excipients de sulfasalazine.
10. Antécédents de réaction allergique à l’idarubicine ou à des excipients d’idarubicine.
11. Antécédents de réaction allergique à la cytarabine ou aux excipients de la cytarabine.
12. Déficit connu en glucose 6-phosphate déshydrogénase.
13. Porphyrie aiguë intermittente connue ou porphyrie variegata.
14. Infection fongique, bactérienne ou virale systémique non contrôlée (définie comme des signes/symptômes continus liés à l’infection sans amélioration malgré un traitement approprié).
15. Autre maladie maligne non contrôlée ou active au cours des 12 mois précédents (à l’exclusion du syndrome myélodysplasique ; carcinome basocellulaire cutané, carcinome « in situ » du col de l’utérus ou du sein, ou autre tumeur maligne locale excisée).
16. Infection connue par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ou tumeur maligne liée au VIH.
17. Infection par l’hépatite B ou l’hépatite C cliniquement active.
18. Incapacité à avaler. Syndrome de malabsorption connu ou autre affection susceptible d’altérer considérablement l’absorption des médicaments oraux à l’étude.
19. Participation à une autre étude clinique interventionnelle thérapeutique dans les 30 jours suivant l’inscription.
20. Administration de toute thérapie considérée comme expérimentale (c’est-à-dire utilisée pour des indications non approuvées ou dans le cadre d’une recherche) dans les 5 demi-vies du médicament (selon la plus longue) avant la première dose du médicament à l’étude.
21. Traitement antérieur par anthracyclines.
22. Toute contre-indication à l’utilisation d’anthracyclines, y compris une maladie coronarienne non contrôlée, une insuffisance rénale sévère, une insuffisance hépatique sévère, un infarctus du myocarde récent, une insuffisance cardiaque congestive symptomatique, une cardiomyopathie sévère, une arythmie significative telle qu’estimée par l’investigateur ou la fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG).
23. Toute contre-indication à l’utilisation de la cytarabine, y compris l’encéphalopathie dégénérative et toxique.
24. Toute affection nécessitant un traitement à la digoxine.
25. Toute condition médicale grave et/ou incontrôlée concomitante, qui pourrait compromettre la participation à l’étude.
26. Les femmes enceintes ou qui allaitent.
27. Chez un homme dont la partenaire sexuelle est une femme en âge de procréer, refus ou incapacité de l’homme ou de la femme d’utiliser une méthode contraceptive hautement efficace pendant toute la durée du traitement et pendant au moins 6 mois après la fin du protocole de traitement.
28. Les majeurs faisant l’objet d’une ordonnance de protection légale ou incapables de donner leur consentement.
29. Les personnes privées de liberté par décision judiciaire ou administrative, personne hospitalisée sans leur consentement en vertu des articles L 3212-1 et L3213-1 du code de la santé publique et qui ne sont pas soumises aux dispositions de l’article L 1121-8.

Lancement de l’étude : Mai 2023
Fin estimée des inclusions : Novembre 2025
Nombre de patients à inclure : 64

Dr Raphaël ITZYKSON

Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP)

Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP)