Préservation de la fertilité féminine

Certains traitements anti-cancéreux peuvent être toxiques pour les ovaires et altérer la fertilité féminine en détruisant partiellement ou totalement la réserve ovarienne folliculaire. Schématiquement, les ovaires contiennent un stock définitif de gamètes dès la naissance, et toute atteinte prématurée de ce stock, comme par exemple après une chimiothérapie avec des agents alkylants, risquera d'entrainer une insuffisance ovarienne prématurée.
Contrairement à l'homme chez qui l'autoconservation de sperme reste une méthode relativement simple et non invasive à proposer, plusieurs techniques sont envisageables chez la femme, dont certaines sont encore au stade de recherche. Il existe  pour chacune  des indications, des avantages et des limites rendant une réflexion pluridisciplinaire indispensable.

Dans tous les cas, la préservation de la fertilité chez la femme nécessite une concertation pluridisciplinaire entre oncologues, médecins et biologistes de la reproduction.


Sources : Références bibliographiques

     

Dernière mise à jour le 11 mars 2020